Je ne prétends pas faire une liste exhaustive de tous les buts de la souffrance. Le Seigneur peut avoir des choses particulières à apprendre à chacune d'entre nous à travers les épreuves.
Voici simplement quelques pistes qui, je l'espère, encourageront celles qui passent par la souffrance. Parce que dans ces moment-là, on a souvent l'impression que ça ne sert à rien, que Dieu nous oublie, qu'on n'apprend rien. C'est souvent après coup qu'on se rend compte que Dieu était là, qu'il maîtrisait les événements et qu'il poursuivait des buts bien précis dans notre vie.
- Par la souffrance, le Seigneur fait grandir notre foi.
"Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l'épreuve de votre foi produit la patience." Jacques 1.2
Lorsque après coup, nous nous rendons compte que Dieu était là, et que nous prenons conscience de ce qu'il a fait en nous grâce à l'épreuve, cela nous conduit à lui faire davantage confiance et à moins douter de Sa bonté lors de l'épreuve suivante. Nous devenons plus patientes dans l'épreuve, nous pouvons supporter des épreuves plus grandes parce que notre foi est plus ferme.
- Par la souffrance, Dieu nous libère de l'orgueil.
Lorsque nous souffrons, nous prenons conscience que nous n'avons aucune prise sur la situation. Sinon, nous mettrions nous-mêmes un terme à la souffrance. Nous sommes obligées de demander humblement à Dieu d'intervenir, de nous secourir. Nous sommes obligées de reconnaître notre incapacité à nous en sortir seules.
Je ne dis pas que quelqu'un qui a souffert n'est plus du tout orgueilleux. Quand ça va mieux, on peut retomber dans l'orgueil (voire même s’enorgueillir d'avoir souffert et d'être toujours debout). Mais je crois que petit à petit, au fil des épreuves, Dieu nous détache de notre orgueil pour nous rendre plus conformes à l'image de Son Fils (Romains 8.29).
- Par la souffrance, Dieu nous rend plus compatissantes.
La compassion consiste en la capacité à se mettre à la place de l'autre, sans le juger, sans lui donner des tas de conseils (qu'il ne demande pas) comme :"si tu faisais comme ça, ça irait mieux", et sans le prendre en pitié ni le mépriser.
Quand on n'a pas souffert, on ne peux pas se mettre à la place de l'autre même si l'on fait des efforts. On est parfois insensibles à sa souffrance et même tentées de se sentir supérieures. Dans certains cas, on peut porter un jugement sur lui, penser qu'il l'a bien cherché, que s'il avait agit différemment, ce ne serait pas arrivé, on peut vouloir sincèrement l'aider en lui donnant des conseils (et s'il ne les écoute pas, tant pis pour lui, qu'il reste avec sa souffrance après tout !). On peut le mépriser en pensant qu'à sa place, on aurait fait des choix tellement meilleurs ou on réagirait tellement mieux.
Une fois qu'on a connu le même type de souffrance, on est conscientes que celui qui souffre ne nous est en rien inférieur. On peut ressentir ce qu'il ressent, on peut prier pour lui sans juger ses choix et on peut lui dire avec conviction : "Je sais que Dieu te soutiendra, Lui qui m'a soutenu quand je passais par la même épreuve".
Quand on pense à tout ce qu'à souffert Jésus quand il était sur la Terre puis sur la croix, on peut être assurées qu'Il a pleinement compassion de nous quand nous souffrons, qu'Il peut se mettre à notre place et qu'auprès de Lui, nous trouverons le soutiens et l'encouragement dont nous avons besoin.
- Par la souffrance, Dieu nous rend moins perfectionnistes.
Parce que le perfectionnisme, bien qu'étant une qualité dans certains domaines, peut aussi être une forme d'orgueil lorsqu'il nous pousse à nous confier dans nos propres forces. Lorsque nous prenons conscience de notre petitesse et de notre incapacité personnelle, nous réalisons aussi que tout ce que nous sommes, tous ce que nous avons réalisé jusque là est une pure grâce de la part de Dieu. Nous devenons moins portées à la compétition, parce que nous ne tirons plus de gloire personnelle de nos réussites.
- Par la souffrance, Dieu nous apprend à ne plus vivre par nos propres forces mais à compter sur Sa grâce pour vivre chacune de nos journées.
Nous réalisons que nos propres forces sont bien limitées, mais nous expérimentons aussi les promesses de Dieu.
"Mais ceux qui se confient en l'Éternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles; Ils courent, et ne se lassent point, Ils marchent, et ne se fatiguent point." Esaïe 40.31
- La souffrance nous rend plus reconnaissantes.
Lorsque nous ne souffrons pas, nous avons tendance à penser que c'est une situation normale. Mais dans la souffrance, nous réalisons à quel points certaines choses qui nous paraissaient insignifiantes quand tout allait bien, nous manquent et à quel point elles sont des bénédictions de Dieu en temps normal.
Un jour, quand j'étais adolescente, mon père m'a demandé :
"As-tu déjà remercié Dieu de ne pas avoir mal à ton petit orteil du pied gauche ?
- Euh non, j'avoue, ce n'est pas le sujet de reconnaissance qui me vient de prime abord à l'esprit !"
Cet orteil est justement celui que je me cogne le plus facilement contre un meuble ou un encadrement de porte. Je sais à quel point les extrémités peuvent être sensibles, et combien se cogner ce petit orteil peut être douloureux ! ça parait insignifiant, mais en y réfléchissant, c'est tellement agréable de ne pas avoir mal au petit orteil du pied gauche en permanence ! Cela nous paraît peut-être être une bénédiction minuscule, mais c'en est une ! Et c'est quand je me cogne le petit orteil que j'en prend le plus conscience !
Bref, tout ça pour dire que la souffrance nous rend plus sensibles aux bénédictions de Dieu, et donc plus reconnaissantes pour chacune d'elles.
Je me suis longtemps demandée ce que pouvait bien vouloir dire ce verset :
"Car celui qui a souffert dans la chair en a fini avec le péché, afin de vivre, non plus selon les convoitises des hommes, mais selon la volonté de Dieu, pendant le temps qui lui reste à vivre dans la chair." 1 Pierre 4.2
Je crois que chacune de nos souffrances participe à notre sanctification. Prenez courage si vous passez par la souffrance, le Seigneur ne vous laisse pas tomber. Au contraire, il est en train de vous perfectionner !
"Le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés en Jésus Christ à sa gloire éternelle, après que vous aurez souffert un peu de temps, vous perfectionnera lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables." 1 Pierre 5.10
- Par la souffrance, le Seigneur fait grandir notre foi.
"Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l'épreuve de votre foi produit la patience." Jacques 1.2
Lorsque après coup, nous nous rendons compte que Dieu était là, et que nous prenons conscience de ce qu'il a fait en nous grâce à l'épreuve, cela nous conduit à lui faire davantage confiance et à moins douter de Sa bonté lors de l'épreuve suivante. Nous devenons plus patientes dans l'épreuve, nous pouvons supporter des épreuves plus grandes parce que notre foi est plus ferme.
- Par la souffrance, Dieu nous libère de l'orgueil.
Lorsque nous souffrons, nous prenons conscience que nous n'avons aucune prise sur la situation. Sinon, nous mettrions nous-mêmes un terme à la souffrance. Nous sommes obligées de demander humblement à Dieu d'intervenir, de nous secourir. Nous sommes obligées de reconnaître notre incapacité à nous en sortir seules.
Je ne dis pas que quelqu'un qui a souffert n'est plus du tout orgueilleux. Quand ça va mieux, on peut retomber dans l'orgueil (voire même s’enorgueillir d'avoir souffert et d'être toujours debout). Mais je crois que petit à petit, au fil des épreuves, Dieu nous détache de notre orgueil pour nous rendre plus conformes à l'image de Son Fils (Romains 8.29).
- Par la souffrance, Dieu nous rend plus compatissantes.
La compassion consiste en la capacité à se mettre à la place de l'autre, sans le juger, sans lui donner des tas de conseils (qu'il ne demande pas) comme :"si tu faisais comme ça, ça irait mieux", et sans le prendre en pitié ni le mépriser.
Quand on n'a pas souffert, on ne peux pas se mettre à la place de l'autre même si l'on fait des efforts. On est parfois insensibles à sa souffrance et même tentées de se sentir supérieures. Dans certains cas, on peut porter un jugement sur lui, penser qu'il l'a bien cherché, que s'il avait agit différemment, ce ne serait pas arrivé, on peut vouloir sincèrement l'aider en lui donnant des conseils (et s'il ne les écoute pas, tant pis pour lui, qu'il reste avec sa souffrance après tout !). On peut le mépriser en pensant qu'à sa place, on aurait fait des choix tellement meilleurs ou on réagirait tellement mieux.
Une fois qu'on a connu le même type de souffrance, on est conscientes que celui qui souffre ne nous est en rien inférieur. On peut ressentir ce qu'il ressent, on peut prier pour lui sans juger ses choix et on peut lui dire avec conviction : "Je sais que Dieu te soutiendra, Lui qui m'a soutenu quand je passais par la même épreuve".
Quand on pense à tout ce qu'à souffert Jésus quand il était sur la Terre puis sur la croix, on peut être assurées qu'Il a pleinement compassion de nous quand nous souffrons, qu'Il peut se mettre à notre place et qu'auprès de Lui, nous trouverons le soutiens et l'encouragement dont nous avons besoin.
- Par la souffrance, Dieu nous rend moins perfectionnistes.
Parce que le perfectionnisme, bien qu'étant une qualité dans certains domaines, peut aussi être une forme d'orgueil lorsqu'il nous pousse à nous confier dans nos propres forces. Lorsque nous prenons conscience de notre petitesse et de notre incapacité personnelle, nous réalisons aussi que tout ce que nous sommes, tous ce que nous avons réalisé jusque là est une pure grâce de la part de Dieu. Nous devenons moins portées à la compétition, parce que nous ne tirons plus de gloire personnelle de nos réussites.
- Par la souffrance, Dieu nous apprend à ne plus vivre par nos propres forces mais à compter sur Sa grâce pour vivre chacune de nos journées.
Nous réalisons que nos propres forces sont bien limitées, mais nous expérimentons aussi les promesses de Dieu.
"Mais ceux qui se confient en l'Éternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles; Ils courent, et ne se lassent point, Ils marchent, et ne se fatiguent point." Esaïe 40.31
- La souffrance nous rend plus reconnaissantes.
Lorsque nous ne souffrons pas, nous avons tendance à penser que c'est une situation normale. Mais dans la souffrance, nous réalisons à quel points certaines choses qui nous paraissaient insignifiantes quand tout allait bien, nous manquent et à quel point elles sont des bénédictions de Dieu en temps normal.
Un jour, quand j'étais adolescente, mon père m'a demandé :
"As-tu déjà remercié Dieu de ne pas avoir mal à ton petit orteil du pied gauche ?
- Euh non, j'avoue, ce n'est pas le sujet de reconnaissance qui me vient de prime abord à l'esprit !"
Cet orteil est justement celui que je me cogne le plus facilement contre un meuble ou un encadrement de porte. Je sais à quel point les extrémités peuvent être sensibles, et combien se cogner ce petit orteil peut être douloureux ! ça parait insignifiant, mais en y réfléchissant, c'est tellement agréable de ne pas avoir mal au petit orteil du pied gauche en permanence ! Cela nous paraît peut-être être une bénédiction minuscule, mais c'en est une ! Et c'est quand je me cogne le petit orteil que j'en prend le plus conscience !
Bref, tout ça pour dire que la souffrance nous rend plus sensibles aux bénédictions de Dieu, et donc plus reconnaissantes pour chacune d'elles.
Je me suis longtemps demandée ce que pouvait bien vouloir dire ce verset :
"Car celui qui a souffert dans la chair en a fini avec le péché, afin de vivre, non plus selon les convoitises des hommes, mais selon la volonté de Dieu, pendant le temps qui lui reste à vivre dans la chair." 1 Pierre 4.2
Je crois que chacune de nos souffrances participe à notre sanctification. Prenez courage si vous passez par la souffrance, le Seigneur ne vous laisse pas tomber. Au contraire, il est en train de vous perfectionner !
"Le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés en Jésus Christ à sa gloire éternelle, après que vous aurez souffert un peu de temps, vous perfectionnera lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables." 1 Pierre 5.10
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