la liberté chrétienne: Romains 14

Depuis que je suis maman, j'ai l'impression d'avoir redécouvert le chapitre 14 de l'épitre aux Romains qui parle de la liberté chrétienne.
Mes amis me qualifient souvent de "conservatrice", et c'est vrai que je n'aime pas les compromis. S'il y a un extrême vers lequel je peux pencher, c'est plutôt celui du pharisianisme, du légalisme.
C'est tellement facile de juger les autres et de se dire qu'à leur place, on ferait différemment (et mieux, évidemment).

Etre maman, pour moi, c'est découvrir qu'il n'est pas toujours évident d'appliquer des principes d'éducation que l'on pensait si simples auparavant et que les choix que l'on fait peuvent être complètement différents en fonction des situations.
J'ai lu à plusieurs reprise ce proverbe que j'aime bien, sur des blogs de mamans: "avant, j'avais des principes, maintenant, j'ai des enfants".
Je ne crois pas qu'avoir un enfant me fait renoncer à mes principes, mais ça m'aide à les relativiser.
(Mise à jour quelques enfants plus tard : Avant j'avais des principes...maintenant, j'ai des enfants !)

Voici donc ce chapitre de Romains 14. Je ferai d'autres articles pour développer certains de mes choix de vie à la lumière de ce passage.

1 Faites accueil à celui qui est faible dans la foi, et ne discutez pas sur les opinions. 2 Tel croit pouvoir manger de tout: tel autre, qui est faible, ne mange que des légumes. 3 Que celui qui mange ne méprise point celui qui ne mange pas, et que celui qui ne mange pas ne juge point celui qui mange, car Dieu l'a accueilli. 4 Qui es-tu, toi qui juges un serviteur d'autrui? S'il se tient debout, ou s'il tombe, cela regarde son maître. Mais il se tiendra debout, car le Seigneur a le pouvoir de l'affermir. 5 Tel fait une distinction entre les jours; tel autre les estime tous égaux. Que chacun ait en son esprit une pleine conviction. 6 Celui qui distingue entre les jours agit ainsi pour le Seigneur. Celui qui mange, c'est pour le Seigneur qu'il mange, car il rend grâces à Dieu; celui qui ne mange pas, c'est pour le Seigneur qu'il ne mange pas, et il rend grâces à Dieu. 7 En effet, nul de nous ne vit pour lui-même, et nul ne meurt pour lui-même. 8 Car si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur; et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes au Seigneur. 9 Car Christ est mort et il a vécu, afin de dominer sur les morts et sur les vivants. 10 Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère? ou toi, pourquoi méprises-tu ton frère? puisque nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Dieu. 11 Car il est écrit: Je suis vivant, dit le Seigneur, Tout genou fléchira devant moi, Et toute langue donnera gloire à Dieu. 12 Ainsi chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même. 13 Ne nous jugeons donc plus les uns les autres; mais pensez plutôt à ne rien faire qui soit pour votre frère une pierre d'achoppement ou une occasion de chute. 14 Je sais et je suis persuadé par le Seigneur Jésus que rien n'est impur en soi, et qu'une chose n'est impure que pour celui qui la croit impure. 15 Mais si, pour un aliment, ton frère est attristé, tu ne marches plus selon l'amour: ne cause pas, par ton aliment, la perte de celui pour lequel Christ est mort. 16 Que votre privilège ne soit pas un sujet de calomnie. 17 Car le royaume de Dieu, ce n'est pas le manger et le boire, mais la justice, la paix et la joie, par le Saint Esprit. 18 Celui qui sert Christ de cette manière est agréable à Dieu et approuvé des hommes. 19 Ainsi donc, recherchons ce qui contribue à la paix et à l'édification mutuelle. 20 Pour un aliment, ne détruis pas l'oeuvre de Dieu. A la vérité toutes choses sont pures; mais il est mal à l'homme, quand il mange, de devenir une pierre d'achoppement. 21 Il est bien de ne pas manger de viande, de ne pas boire de vin, et de s'abstenir de ce qui peut être pour ton frère une occasion de chute, de scandale ou de faiblesse. 22 Cette foi que tu as, garde-la pour toi devant Dieu. Heureux celui qui ne se condamne pas lui-même dans ce qu'il approuve! 23 Mais celui qui a des doutes au sujet de ce qu'il mange est condamné, parce qu'il n'agit pas par conviction. Tout ce qui n'est pas le produit d'une conviction est péché.

Voici un récapitulatif des idées que je relève dans ce chapitre:
- Il ne faut pas juger les choix des autres (v.3,4,9,13,) ni les mépriser (v.3,9)
- Nous devons accueillir l'autre tel qu'il est, avec ses convictions (v.1, et voir chap15 v.7) et ne pas discuter ses choix (v.1)
- Nous devons agir par conviction (v.5,23)
- Lorsque nous faisons un choix, nous devons le faire pour le Seigneur (v.6,8)
- Nos choix et nos actions seront jugés par Dieu (v.10,12)
- Lorsque nous faisons un choix, nous devons réfléchir à ne pas être une occasion de chute, de scandale ou de faiblesse pour nos frères et soeurs ni un sujet de calomnie (v.13, 15, 16, 20, 21)
- Lorsque nous faisons un choix, nous devons chercher à marcher dans l'amour (v.15) et rechercher le royaume de Dieu, c'est à dire la justice, la paix, la joie (v.17) ainsi que l'édification mutuelle (v.19)
- un objet n'est pas impur en lui-même (v.14,20)
- Lorsque nous faisons un choix par conviction, cela doit être en accord avec la Parole de Dieu, sinon, nous nous condamnons nous-même (v.22)

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