Il y a actuellement de plus en plus de mamans qui souhaitent vivre leur grossesse, leur accouchement, et leur vie avec le bébé (puis l'enfant) de façon totalement différente de ce qui se faisait en France durant les 2 générations passées.
En effet, au cours des 2 générations passées, sont apparues un grand nombre de choses qui visaient à se substituer à la présence de la mère auprès de son enfant: biberon et tétine au lieu de l'allaitement, mobile musical au lieu d'une berceuse, transat au lieu des bras, poussette au lieu du porte-bébé, balancelle au lieu des bercements, et tout un tas d'autres choses qui viennent remplir les rayons des magasins de puériculture. Ces substituts ont connu un franc succès car ils libéraient la femme en lui laissant plus de temps pour elle et en lui permettant de laisser garder son enfant plus facilement (travail, sorties,...). L'apparition des couches jetables au lieu des langes constituait aussi un atout de taille pour les maman ayant d'autres occupations.
Ce mode de maternage, à "distance" est qualifié aujourd'hui de "maternage distal" (ou distancial). En opposition au "maternage proximal" selon lequel on ne substitue aucun objet pour répondre aux besoins du bébé.
Mais plus que la présence ou non d'objets intermédiaires, ce qui fait vraiment la différence entre ces 2 manières de materner, c'est la notion de "besoin".
Le maternage proximal part du principe qu'il est bon pour le bébé que l'on réponde à tous ses besoins (par exemple, laisser un bébé pleurer pour qu'il apprenne que la nuit, c'est fait pour dormir, est totalement exclu de ce type de maternage) et y répond de la meilleure manière possible (par exemple, le lait maternel est meilleur pour la santé que le lait maternisé).
Le maternage distal prend davantage en compte les besoins des parents (liberté,...) ou de la famille dans sa globalité (rythmes différents pour les plus grands frères et soeurs) et ne cherche donc plus à faire par dessus tout ce qu'il y a de meilleur pour le bébé (par exemple, pour que la mère puisse travailler, on donnera au bébé du lait maternisé au lieu de lait maternel, et ce ne sera pas une catastrophe pour sa santé).
Voici quelques différences entre ces deux types de maternage:
On peut ajouter à cela que les partisanes du maternage proximal ne veulent acheter que ce qui est utile et bon pour leur enfant, d'où un principe d'économie, renforcé par le fait que si la mère reste à la maison pour être proche de son enfant, le foyer doit vivre d'un seul salaire.
Par ailleurs, cette recherche permanente du meilleur pour l'enfant, conduit ces mamans à vouloir préserver la terre qu'elles laisseront à leur enfant, d'où un principe d'écologie.
Vouloir le meilleur, c'est aussi dès la conception et même avant en prenant soin de son propre corps pour qu'il soit à même de donner le meilleur à l'enfant. Cela implique aussi une grossesse moins médicalisée et vécue dans le respect de l'enfant et de la maman (accompagnement global,...), un accouchement plus naturel, moins médicalisé (salle nature, maison de naissance, accouchement à domicile, accouchement non assisté), et le recours à des médecines alternatives qui n'auront pas d'effet néfaste sur la santé de la maman ou du bébé (phytothérapie, aromathérapie, homéopathie, ostéopathie, acuponcture,...)
En tant que mamans, nous sommes amenées à nous poser toutes ces questions. Et les réponses que nous y apportons diffèrent selon notre manière de vivre, et d'envisager l'avenir. Nous nous reconnaissons peut-être un peu dans chacune de ces colonnes du tableau. Nous apprenons à être maman tout au long de la croissance de nos enfants. Nous évoluons; nos idées et nos pratiques aussi. Nous cherchons à plaire à Dieu en étant les meilleures mamans possibles, en essayant de faire ce qu'il y a de meilleur pour nos enfants. Nous ne sommes pas parfaites, et nous nous heurtons souvent à des difficultés. Parfois nous nous trompons, mais nous avançons toujours, en même temps que nos enfants grandissent. C'est la vie de maman.
Il y a autant de façons de materner de que couples mère/enfant.
En effet, au cours des 2 générations passées, sont apparues un grand nombre de choses qui visaient à se substituer à la présence de la mère auprès de son enfant: biberon et tétine au lieu de l'allaitement, mobile musical au lieu d'une berceuse, transat au lieu des bras, poussette au lieu du porte-bébé, balancelle au lieu des bercements, et tout un tas d'autres choses qui viennent remplir les rayons des magasins de puériculture. Ces substituts ont connu un franc succès car ils libéraient la femme en lui laissant plus de temps pour elle et en lui permettant de laisser garder son enfant plus facilement (travail, sorties,...). L'apparition des couches jetables au lieu des langes constituait aussi un atout de taille pour les maman ayant d'autres occupations.
Ce mode de maternage, à "distance" est qualifié aujourd'hui de "maternage distal" (ou distancial). En opposition au "maternage proximal" selon lequel on ne substitue aucun objet pour répondre aux besoins du bébé.
Mais plus que la présence ou non d'objets intermédiaires, ce qui fait vraiment la différence entre ces 2 manières de materner, c'est la notion de "besoin".
Le maternage proximal part du principe qu'il est bon pour le bébé que l'on réponde à tous ses besoins (par exemple, laisser un bébé pleurer pour qu'il apprenne que la nuit, c'est fait pour dormir, est totalement exclu de ce type de maternage) et y répond de la meilleure manière possible (par exemple, le lait maternel est meilleur pour la santé que le lait maternisé).
Le maternage distal prend davantage en compte les besoins des parents (liberté,...) ou de la famille dans sa globalité (rythmes différents pour les plus grands frères et soeurs) et ne cherche donc plus à faire par dessus tout ce qu'il y a de meilleur pour le bébé (par exemple, pour que la mère puisse travailler, on donnera au bébé du lait maternisé au lieu de lait maternel, et ce ne sera pas une catastrophe pour sa santé).
Voici quelques différences entre ces deux types de maternage:
maternage distal | maternage proximal |
alimentation: biberon pour aider le bébé à faire plus vite ses nuits et pour qu'une autre personne que la mère puisse le nourrir, sevrage précoce (en cas d'allaitement) pour libérer la mère mode de garde: personne extérieure ou collectivité, pour favoriser la socialisation et libérer les parents mode de déplacement: poussette face au monde dès que possible, pour encourager ses découvertes, porte-bébé ventral non physiologique parfois utilisé les premiers mois. réponse au besoin affectif: tétine hygiène: couches jetables pour leur côté pratique occupations de l'enfant: jouets divers et nombreux pour qu'il puisse jouer de façon indépendante et qu'il soit stimulé, écrans très tôt pour qu'il reste tranquille. activité de l'enfant : Parc, trotteur, balancelle,... mode d'instruction: à l'école, pour la socialisation de l'enfant et la libération des parents principes d'éducation: variables but de ce type de maternage: favoriser l'autonomie de l'enfant en le rendant indépendant le plus tôt possible et permettre aux parents d'être eux aussi indépendants | alimentation: allaitement pendant au moins 6 mois, allaitement à la demande, allaitement long, sevrage naturel,... puis alimentation autonome (diversification menée par l'enfant) pour favoriser son autonomie mode de garde: la maman mode de déplacement: portage en écharpe ou en porte-bébé physiologique pour le bien-être et la bonne position du bébé et lorsqu'il y a utilisation de la poussette, toujours face au pousseur. réponse au besoin affectif: portage, grande proximité, bercements, cododo, allaitement,... hygiène: couches lavables pour leur côté écologique, économique et bon pour le bébé ou bien hygiène naturelle infantile, pour une plus grande communication avec le bébé occupations de l'enfant: quelques jeux éducatifs choisis et beaucoup de temps de jeu ensemble pour participer activement à l'éveil du bébé. activité de l'enfant : motricité libre (pieds nus si possible) mode d'instruction: à la maison pour participer à la construction de son enfant même dans le domaine de l'apprentissage principes d'éducation: éducation non violente (ou accompagnement respectueux) pour vivre à chaque instant dans le respect de l'enfant but de ce type de maternage: sécuriser l'enfant pour lui donner envie de découvrir le monde et le rendre autonome |
On peut ajouter à cela que les partisanes du maternage proximal ne veulent acheter que ce qui est utile et bon pour leur enfant, d'où un principe d'économie, renforcé par le fait que si la mère reste à la maison pour être proche de son enfant, le foyer doit vivre d'un seul salaire.
Par ailleurs, cette recherche permanente du meilleur pour l'enfant, conduit ces mamans à vouloir préserver la terre qu'elles laisseront à leur enfant, d'où un principe d'écologie.
Vouloir le meilleur, c'est aussi dès la conception et même avant en prenant soin de son propre corps pour qu'il soit à même de donner le meilleur à l'enfant. Cela implique aussi une grossesse moins médicalisée et vécue dans le respect de l'enfant et de la maman (accompagnement global,...), un accouchement plus naturel, moins médicalisé (salle nature, maison de naissance, accouchement à domicile, accouchement non assisté), et le recours à des médecines alternatives qui n'auront pas d'effet néfaste sur la santé de la maman ou du bébé (phytothérapie, aromathérapie, homéopathie, ostéopathie, acuponcture,...)
En tant que mamans, nous sommes amenées à nous poser toutes ces questions. Et les réponses que nous y apportons diffèrent selon notre manière de vivre, et d'envisager l'avenir. Nous nous reconnaissons peut-être un peu dans chacune de ces colonnes du tableau. Nous apprenons à être maman tout au long de la croissance de nos enfants. Nous évoluons; nos idées et nos pratiques aussi. Nous cherchons à plaire à Dieu en étant les meilleures mamans possibles, en essayant de faire ce qu'il y a de meilleur pour nos enfants. Nous ne sommes pas parfaites, et nous nous heurtons souvent à des difficultés. Parfois nous nous trompons, mais nous avançons toujours, en même temps que nos enfants grandissent. C'est la vie de maman.
Il y a autant de façons de materner de que couples mère/enfant.
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