Le portage n'est pas seulement une manière plus physiologique de porter son bébé. C'est aussi un mode de maternage.
En effet, on a remarqué que les enfants des sociétés traditionnelles qui étaient portés en permanence avaient des comportements différents de ceux des enfants occidentaux que l'on laisse tout le temps sur un tapis d'éveil, dans une poussette ou une balancelle.
Il paraîtrait que les enfants portés sont plus calmes, pleurent moins, et que l'assurance que leur apporte ce contact rapproché les aide à s'ouvrir au monde.
Je ne suis pas en mesure de confirmer ou d'infirmer cela étant donné que je n'ai qu'un seul enfant et donc que je n'ai pas pu tester les 2 manières de faire.
Mais peut-être que certaines de mes lectrices ont testé personnellement la validité de ces affirmations?
Personnellement, j'ai longuement hésité quant au point de vue à adopter. En effet, je veux faire ce qu'il y a de mieux pour mon enfant.
Et d'un côté, j'entends dire: "ne le garde pas trop contre toi, tu vas en faire un capricieux", et de l'autre, il y a cette nouvelle manière de faire qui est tentante, d'autant plus que les partisans du portage disent que non, les enfants ne deviennent pas plus capricieux.
C'est toujours la même questions qui se représente lorsqu'il y a des choix à faire en matière d'éducation,... j'hésite entre la manière de faire de la génération passée qui a fait ses preuves (parce que quoi qu'on dise des manières de faire de nos mamans et grands-mamans, la plupart des enfants de chrétiens devenus adultes que je connais et qui ont été éduqué comme ça sont tout à fait équilibrés), et ces nouvelles méthodes qui me plaisent beaucoup mais qui sont trop récentes pour avoir fait leurs preuves (je ne connais pas de jeune maman de mon âge qui ait été portée lorsqu'elle était bébé).
Cette question-là me paraît importante parce que c'est déjà une question d'éducation. Et les questions d'éducations, ça se réfléchit à deux. Mon mari, qui est du genre prudent vis-à-vis de la nouveauté, ne semblait pas emballé! Nous avons quand même investi dans une écharpe de portage en guise de porte-bébé.
Mais finalement, c'est bébé qui a tranché: dès le début (il avait 2 mois quand j'ai commencé à le porter), il a détesté ça. J'étais désemparée parce que je lisais partout que les bébés raffolent tous de ça. Je pensais que je m'y prenais mal. L'installation était toujours difficile car bébé bougeait, se tortillait et pleurait. Une fois installé, si je me mettait à marcher à une bonne allure, ça allait mieux. Mais pas question de rester immobile plus d'une ou 2 secondes, sinon, les pleurs reprenaient.
Ainsi donc, l'écharpe a été réservée aux ballades, mais à la maison, il m'est impossible de le porter. Pour moi, la question ne se pose plus.
Lorsqu'il avait 4 mois, j'ai rencontré une maman porteuse à laquelle j'ai expliqué mon problème. Elle m'a beaucoup rassurée en me disant que petit, son bébé non plus n'aimait pas être porté, mais qu'en grandissant, il appréciait de plus en plus.
En effet, les mois passant, les promenades en écharpe deviennent un réel plaisir pour lui comme pour moi. Mais à la maison, il préfère toujours jouir de sa liberté de mouvement.
En effet, on a remarqué que les enfants des sociétés traditionnelles qui étaient portés en permanence avaient des comportements différents de ceux des enfants occidentaux que l'on laisse tout le temps sur un tapis d'éveil, dans une poussette ou une balancelle.
Il paraîtrait que les enfants portés sont plus calmes, pleurent moins, et que l'assurance que leur apporte ce contact rapproché les aide à s'ouvrir au monde.
Je ne suis pas en mesure de confirmer ou d'infirmer cela étant donné que je n'ai qu'un seul enfant et donc que je n'ai pas pu tester les 2 manières de faire.
Mais peut-être que certaines de mes lectrices ont testé personnellement la validité de ces affirmations?
Personnellement, j'ai longuement hésité quant au point de vue à adopter. En effet, je veux faire ce qu'il y a de mieux pour mon enfant.
Et d'un côté, j'entends dire: "ne le garde pas trop contre toi, tu vas en faire un capricieux", et de l'autre, il y a cette nouvelle manière de faire qui est tentante, d'autant plus que les partisans du portage disent que non, les enfants ne deviennent pas plus capricieux.
C'est toujours la même questions qui se représente lorsqu'il y a des choix à faire en matière d'éducation,... j'hésite entre la manière de faire de la génération passée qui a fait ses preuves (parce que quoi qu'on dise des manières de faire de nos mamans et grands-mamans, la plupart des enfants de chrétiens devenus adultes que je connais et qui ont été éduqué comme ça sont tout à fait équilibrés), et ces nouvelles méthodes qui me plaisent beaucoup mais qui sont trop récentes pour avoir fait leurs preuves (je ne connais pas de jeune maman de mon âge qui ait été portée lorsqu'elle était bébé).
Cette question-là me paraît importante parce que c'est déjà une question d'éducation. Et les questions d'éducations, ça se réfléchit à deux. Mon mari, qui est du genre prudent vis-à-vis de la nouveauté, ne semblait pas emballé! Nous avons quand même investi dans une écharpe de portage en guise de porte-bébé.
Mais finalement, c'est bébé qui a tranché: dès le début (il avait 2 mois quand j'ai commencé à le porter), il a détesté ça. J'étais désemparée parce que je lisais partout que les bébés raffolent tous de ça. Je pensais que je m'y prenais mal. L'installation était toujours difficile car bébé bougeait, se tortillait et pleurait. Une fois installé, si je me mettait à marcher à une bonne allure, ça allait mieux. Mais pas question de rester immobile plus d'une ou 2 secondes, sinon, les pleurs reprenaient.
Ainsi donc, l'écharpe a été réservée aux ballades, mais à la maison, il m'est impossible de le porter. Pour moi, la question ne se pose plus.
Lorsqu'il avait 4 mois, j'ai rencontré une maman porteuse à laquelle j'ai expliqué mon problème. Elle m'a beaucoup rassurée en me disant que petit, son bébé non plus n'aimait pas être porté, mais qu'en grandissant, il appréciait de plus en plus.
En effet, les mois passant, les promenades en écharpe deviennent un réel plaisir pour lui comme pour moi. Mais à la maison, il préfère toujours jouir de sa liberté de mouvement.
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