La montée de lait s'est enfin produite, bébé semble apprécier la tétée! Voici quelques idées pour bien poursuivre l'allaitement:- ne pas donner de biberon (même de biberons de lait maternel), surtout au début: Téter une tétine, ce n'est pas pareil que téter le sein. Ce n'est pas le même geste et téter une tétine demande moins d'effort au bébé car le lait coule plus facilement.
Beaucoup de bébés auxquels on propose une tétine refusent ensuite le sein car ils trouvent ça trop dur (eh oui, ils sont humains, ils recherchent déjà la facilité). ça s'appelle la confusion sein-tétine.
- boire beaucoup: Notre corps a besoin de beaucoup d'eau pour fabriquer du lait (on conseille de boire environ 16 verres d'eau par jour). Et boire beaucoup permettra aussi d'empêcher l'installation d'une constipation qui serait mauvaise pour le périnée.
- manger correctement: Je veux dire par la équilibré, et en quantité suffisante. Ce n'est pas le moment d'entreprendre un régime! De toute façon, lorsqu'on pratique un allaitement prolongé, on se retrouve parfois avec un poids inférieur à celui qu'on avait avant la grossesse. Donc mangeons à notre faim, notre corps à besoin d'énergie et de vitamines pour produire du lait.
- faire attention à ce que l'on mange: Les plantes que l'on mange ont un effet sur notre corps.
Certaines sont galactogènes (ou galactagogues), c'est à dire qu'elle stimulent la production de lait et d'autres sont anti-galactogènes.
Voici une petite liste de plantes qui pourra être utiles à celles qui souhaitent stimuler leur production (et à celles qui veulent au contraire produire moins de lait). J'ai mis en gras les plantes qui marchent particulièrement bien sur moi:
plantes galactogènes
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plantes anti-galactogènes
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| - coriandre - fenouil (graines ou bulbe. Le bulbe cru en salade a un effet spectaculaire sur moi) - fenugrec - anis vert - lentilles (cuites) - topinambour (cuit) - aneth - basilic - carotte - verveine - malte (bière sans alcool, Ovomaltine,...) - cumin - ortie | - persil - menthe - sauge - artichaut - oseille - pervenche |
Attention: Les contraceptifs hormonaux diminuent aussi la production de lait.
Il existe en magasin bio ou en pharmacie, des tisanes d'allaitement qui contiennent souvent du fenouil, du fenugrec, de l'anis,... et qui sont très efficaces.
Par contre, l'effet n'est pas immédiat, il faut parfois 24 à 48h pour voir l'effet de ces plantes.
- se reposer: facile à dire! Mais en pratique, entre les tétées nocturne, le ménage qui s'accumule, et peut-être les plus grands à s'occuper, ce n'est pas évident de se reposer.
Cela doit pourtant être une priorité (et le ménage peut attendre!): dormir quand bébé dort, ne pas faire debout ce que l'on peut faire assise, ne pas faire assise ce que l'on peut faire allongée.
L'allaitement est aussi fatigant pour le corps qu'un travail à mi-temps (paraît-il). Il a besoin de beaucoup d'énergie pour fabriquer du lait et l'énergie qu'il dépensera pour autre chose, il ne pourra pas l'employer pour produire du lait. La fatigue diminue donc la production de lait.
Lors de grandes fatigues, je n'avais parfois pas assez de lait pour nourrir mon bébé. La solution, dans ce cas là, c'est de tirer son lait les jours où il y en a beaucoup pour en avoir toujours un peu au congélateur en cas de besoin.
Ces conseils seront surtout utiles les 4 premiers mois. Ensuite, le processus de production du lait change. Il est régulé de façon autocrine. C'est à dire que ce n'est plus le cerveau qui contrôle la production du lait, mais tout est géré sur place au niveau des seins. ça s'appelle la lactation automatique. De ce fait, la fatigue, la nourriture,... auront un impact moins important sur la production de lait.
Au cours de ces 4 premiers mois, il y des moments tout à fait normaux où on a l'impression de manquer de lait. Ils correspondent généralement à des poussées de croissance du bébé. Il y en a généralement une vers 3 semaines, une vers 6 semaines et une vers 3 mois (il peut y en avoir d'autres). Il ne faut pas s'inquiéter (et ne surtout pas donner de complément), bébé a simplement besoin de manger davantage, et en un ou deux jours, le corps va s'adapter pour produire plus.
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