Mettre en place son allaitement prend du temps, et on peut parfois avoir des douleurs pendant 2 mois, même si elles ne sont plus aussi fortes que celles des premiers jours. Si la phase de mise en route prend tellement de temps, je crois que c'est pour nous encourager à voir l'allaitement comme quelque chose de long. On présente l'allaitement aujourd'hui comme une option que l'on peut poursuivre ou arrêter quand ça nous chante. Je crois que cela est dû à la vision actuelle du corps de la femme (objet dont on dispose comme bon nous semble. On peut de nos jours faire des enfants quand on veut, ne pas en faire si on ne veut pas, arrêter d'allaiter quand on veut,...)
Je crois que pour prendre cette décision, nous devons réfléchir sur la manière dont Dieu voit le corps de la femme.
1) notre corps ne nous appartient pas: Si nous sommes sauvées, notre corps est devenu le temple du Saint-Esprit . Nous ne devons pas le détériorer, mais en prendre soin comme d'un édifice sacré.
"Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes?" 1 Corinthiens 6.19
2) Tant que nous sommes sur la terre, le premier commandement que Dieu nous donne c'est:
"Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée; et ton prochain comme toi-même." Luc 10.27
Notre mari et nos enfants sont nos premiers prochains, ceux que l'on côtoie le plus. Dans notre vie de famille, nous devrions toujours chercher à appliquer ce verset (je dis bien "devrions" car au quotidien qu'est-ce que c'est difficile!).
3) Devenir maman est un pas de plus vers le don de soi et la mort à soi-même:
"En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul; mais, s'il meurt, il porte beaucoup de fruit." Jean 12.24
Accepter de devenir maman, c'est accepter de donner son corps pour qu'il serve à héberger une nouvelle vie. C'est accepter que notre corps se transforme, s'abîme parfois; c'est accepter les inconforts de la grossesse, les douleurs de l'accouchement; c'est accepter de renoncer à son sommeil pour se lever la nuit; c'est accepter de donner presque tout son temps pour s'occuper d'un autre alors qu'avant ce temps servait à s'occuper de soi; c'est parfois renoncer à des ambitions professionnelles, à des loisirs,... pour le bien d'un autre.
Devenir maman c'est aussi apprendre à rejeter l'égoïsme pour faire passer les besoins des autres avant les siens propres, apprendre à donner sans forcément recevoir en retour.
En résumé, Dieu a fait notre corps pour que nous l'employions à servir les autres, à chercher le meilleur pour eux.
Garder ces choses à l'esprit nous préservera de tout un tas de motifs égoïstes qui peuvent nous pousser à arrêter l'allaitement tels que:
"je veux retrouver ma liberté: au biberon, je peux faire garder mon enfant lorsque j'ai besoin de sortir."
" Je veux que mon retour de couche vienne plus vite pour pouvoir reprendre le sport et retrouver ma ligne plus vite."
"Je veux consacrer plus de temps à mon travail professionnel, il a la priorité sur ma famille".
"Mon épanouissement personnel passe avant tout, je veux être une femme indépendante".
...
Lorsque toutes ces choses sont claires pour nous, nous avons une totale liberté de choix. Cela dépendra du désir du bébé, de notre production de lait, de nos impératifs (travail), d'une éventuelle prochaine grossesse,...
Sachons quand même que le lait de vache n'est pas recommandé pour l'enfant avant l'âge de 2 ans, que l'OMS recommande maintenant un allaitement exclusif jusqu'à 6 mois minimum, ainsi qu'une poursuite de l'allaitement au moins jusqu'à 2 an.
Voici un article de l'OMS: http://www.who.int/features/factfiles/breastfeeding/facts/fr/index.html
(il y en a beaucoup d'autres sur le site, pour celles qui veulent en savoir plus).
Et si à partir d'un certain moment, l'allaitement ne peut plus être exclusif, nous pouvons quand même continuer à lui donner un peu de lait maternel en même temps qu'un autre lait (ce sera meilleur pour lui que de passer totalement au lait maternisé ou au lait de croissance).
Bon allaitement !
Je crois que pour prendre cette décision, nous devons réfléchir sur la manière dont Dieu voit le corps de la femme.
1) notre corps ne nous appartient pas: Si nous sommes sauvées, notre corps est devenu le temple du Saint-Esprit . Nous ne devons pas le détériorer, mais en prendre soin comme d'un édifice sacré.
"Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes?" 1 Corinthiens 6.19
2) Tant que nous sommes sur la terre, le premier commandement que Dieu nous donne c'est:
"Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée; et ton prochain comme toi-même." Luc 10.27
Notre mari et nos enfants sont nos premiers prochains, ceux que l'on côtoie le plus. Dans notre vie de famille, nous devrions toujours chercher à appliquer ce verset (je dis bien "devrions" car au quotidien qu'est-ce que c'est difficile!).
3) Devenir maman est un pas de plus vers le don de soi et la mort à soi-même:
"En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul; mais, s'il meurt, il porte beaucoup de fruit." Jean 12.24
Accepter de devenir maman, c'est accepter de donner son corps pour qu'il serve à héberger une nouvelle vie. C'est accepter que notre corps se transforme, s'abîme parfois; c'est accepter les inconforts de la grossesse, les douleurs de l'accouchement; c'est accepter de renoncer à son sommeil pour se lever la nuit; c'est accepter de donner presque tout son temps pour s'occuper d'un autre alors qu'avant ce temps servait à s'occuper de soi; c'est parfois renoncer à des ambitions professionnelles, à des loisirs,... pour le bien d'un autre.
Devenir maman c'est aussi apprendre à rejeter l'égoïsme pour faire passer les besoins des autres avant les siens propres, apprendre à donner sans forcément recevoir en retour.
En résumé, Dieu a fait notre corps pour que nous l'employions à servir les autres, à chercher le meilleur pour eux.
Garder ces choses à l'esprit nous préservera de tout un tas de motifs égoïstes qui peuvent nous pousser à arrêter l'allaitement tels que:
"je veux retrouver ma liberté: au biberon, je peux faire garder mon enfant lorsque j'ai besoin de sortir."
" Je veux que mon retour de couche vienne plus vite pour pouvoir reprendre le sport et retrouver ma ligne plus vite."
"Je veux consacrer plus de temps à mon travail professionnel, il a la priorité sur ma famille".
"Mon épanouissement personnel passe avant tout, je veux être une femme indépendante".
...
Lorsque toutes ces choses sont claires pour nous, nous avons une totale liberté de choix. Cela dépendra du désir du bébé, de notre production de lait, de nos impératifs (travail), d'une éventuelle prochaine grossesse,...
Sachons quand même que le lait de vache n'est pas recommandé pour l'enfant avant l'âge de 2 ans, que l'OMS recommande maintenant un allaitement exclusif jusqu'à 6 mois minimum, ainsi qu'une poursuite de l'allaitement au moins jusqu'à 2 an.
Voici un article de l'OMS: http://www.who.int/features/factfiles/breastfeeding/facts/fr/index.html
(il y en a beaucoup d'autres sur le site, pour celles qui veulent en savoir plus).
Et si à partir d'un certain moment, l'allaitement ne peut plus être exclusif, nous pouvons quand même continuer à lui donner un peu de lait maternel en même temps qu'un autre lait (ce sera meilleur pour lui que de passer totalement au lait maternisé ou au lait de croissance).
Bon allaitement !
Commentaires
Enregistrer un commentaire